L’urgence et le besoin impératif de faire le point sur les fake-news débitées par des chroniqueurs polémistes propagateurs de contre-vérités. Et ce, à l’aide de développements les plus rigoureux possibles, préalables à une version romancée sur le modèle de polars déconstruisant des manoeuvres délictueuses commises par des puissants détenteurs de fortunes.
Invoquer les appuis financiers dont bénéficient des chroniqueurs polémistes (merci, Vincent), ne suffit pas.
Certes, le fric permet des manipulations du marché, à l’exemple de ce qu’on a utilisé à l’occasion des succès dans la chanson : acheter en masse une parution, ce qui fait croire à une adhésion de fans spontanée, les ventes moutonnières qui suivent se remboursant de l’investissement initial.
Dans le cas d’ouvrages politiques, même si achat ne signifie pas adhésion aux thèses, on déduira que la plus grosse part de ceux qui se procurent un ouvrage engagé ne le font pas par simple curiosité. Si ce flux éditorial sert d’indice à une tendance en hausse dans l’opinion publique, et si on estime que le contenu trompe l’électorat par des assertions non vérifiées, de quels outils dispose-t-on pour démystifier l’imposture ?
Le cas complotiste montre qu’argumenter est inefficace lorsqu’il s’agit de domaines ou disciplines autres que scientifique -quoiqu’on soit surpris que le géocentrisme ou la platitude de la Terre subsistent !). Or, une analyse épistémologique peut établir que, contrairement aux classifications en usage (y compris dans l’Université !), politique, histoire, économie, droit (et même écologie : voir le climatoscepticisme), ne constituent pas des sciences, mais des savoirs faisant appel à une érudition. LIRE LA SUITE