Ce chantier prolonge « Les avatars de l’offre politique ». Il requiert une promenade dans le temps. D’abord, dans la temporalité linéaire de la succession historique. L’horizon électoral 2022 semble largement bouché, entre une gauche démantelée, dont un populisme incertain de son audience, des écolos flous et écartelés par leurs thèses reprises par d’autres partis, une droite encore divisée, une extrême-droite à l’affut, s’interrogeant sur son « plafond de verre » à percer, et un macronisme en perte sensible de popularité.
Une telle opacité dans l’offre politique exige de sonder les mémoires des électeurs. Pas évident d’atteindre la culture historique présente dans les consciences. Autour de 80% de bacheliers, depuis une trentaine d’années, soit ; en revanche, que subsiste-t-il chez les quadras, les quinquas, depuis qu’ils ont quitté lycée et Fac ?…
La méconnaissance des cultures historiques acquises par les citoyens présents se double d’une incertitude sur leur inconscient. Dans les familles de gauche et d’extrême-gauche, y compris chez celles qui ont viré à l’extrême-droite, par déception, que trouve-t-on comme fragments possibles de données sur un passé relativement lointain, datant de plus d’un siècle ? LIRE LA SUITE