Réponse question extrait 3 par JC Diébolt

Extrait N° 3 : pages 130-133 – Exemple d’application d’une science physique à Edénia

Comment suivez-vous ce dialogue entre un mathématicien qui s’est formé à la physique quantique et un métaphysicien qui tente de s’y initier pour décrypter l’énigme Edénia ?…par Jean-Claude Diébolt

Soit votre niveau d’information en astrophysique, en physique quantique, est élémentaire, voire minimal, et cette scène vous perturbera, pour le moins ; soit c’est une spécialité que vous avez étudiée de longues années, et vous y dénicherez des erreurs, des approximations à redresser.

Pour ma part, j’ai suscité à de nombreuses reprises des occasions de compléter mon bagage en philosophie par une approche assidue des sciences. Ce qui veut dire de toutes les sciences, soit une petite douzaine. D’emblée, le pluriel et ce chiffrage appellent une enquête, ce qui fait l’objet d’un volet de philo qu’est l’épistémologie et situe mon écriture au-delà des spécialistes d’une seule science –probablement même devrait-on encore restreindre la compétence du « spécialiste » à un seul champ de questions dans une science, ce qui soulève le problème de l’unité de chacune. Pensons à la physique newtonienne doublement confrontée au quantique et à la relativité générale.

Si on retient les cas des sciences formelles (logique et maths) et des sciences de la matière inerte (astrophysique, physique, chimie), on se heurte à des dépaysements radicaux, qui requièrent une gymnastique rigoureuse, des exercices répétés. Pas tant dans des calculs, où on se frotte à l’opacité de symboles indéchiffrables pour le non-initié, que dans la clarté dont on doit doter des concepts compliqués à maîtriser.

Dans mon cas d’autodidacte, il me faut esquiver l’entrée dans le développement des théories. Mes lectures de cours, de vulgarisations, mes visites à des laboratoires, mes discussions avec des amis théoriciens, m’ont amené à pointer les difficultés conceptuelles restant à résoudre, à y sélectionner celles que je relaterais en vue d’instruire des lecteurs sur ce paysage de connaissances actuelles.

Edénia est ainsi passée rapidement en revue à l’aide des échelles d’énergies, de quatre interactions ou « forces » fondamentales, des classes de corpuscules déterminées par la chromodynamique quantique, des chocs entre galaxies géantes qui génèrent des trous noirs. Cela mène aux estimations sur une « énergie grise » encore inconnue dans sa provenance ; et à une relativité du temps en fonction des masses…

Il conviendra par la suite de passer au vivant et aux réalités qui structurent groupements humains, leurs échanges, et les consciences. Le propos des chapitres 2 à 6 qui aborderont ces domaines, revient à décrypter les préjugés répandus sur ces disciplines non travaillées collectivement. On fait du « français » des « langues étrangères » en collège et au lycée, mais en sont chargés des profs qui n’ont pas acquis de conceptions solides en linguistique : quelques teintures en phonétique, en rhétorique, mais pas de synthèse suffisant à assimiler les principes de fonctionnement d’une langue comme des langages (paroles et discours) que ses utilisateurs engendrent… La corrélation intrinsèque entre langue et images n’est même qu’amorcée en linguistique, car elle a impliqué de réviser le postulat de de Saussure qui relégué l’image dans les « signes motivés » (tels signaux, indices comme les traces), alors qu’analyser les œuvres met en évidence des structurations, une « analogie » n’ayant pas la logique d’une « ressemblance », par exemple. Les Tomes 1 et 2 détailleront les trouvailles à assimiler sur l’essentiel, si on tient à ne pas « vivre et mourir idiot » dans les contextes de médias qui nous engloutissent de plus en plus.

 

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