Pour l’heure, l’ami Roger veut rester anonyme, mais il y a dans les réponses des petites pistes : Directeur d’école primaire et élu au Conseil Municipal dans la Sarthe. Lui-même auteur (talentueux!) de trois romans auto-édités. Son écriture s’apparente à celle de Pierre-Jakez Hélias. Passionné d’écriture, il se qualifie comme un instituteur-paysan.
Commentaire 1 – Alturion, mai 2018
Présentation du livre : Le format 14,8 X 21 (environ) me semble bien adapté vu l’épaisseur du livre. Je pense à celles et ceux qui lisent au lit (sans rire). Un format plus grand est vite inconfortable.
(personnellement, je n’avais pas pensé à cela lors de l’impression de mon premier livre et j’ai tenu à ce que les suivants soient dans le même style. Il est vrai qu’un format plus petit aurait permis de faire des économies, selon l’avis de Méhannec. Comme ce n’est pas l’aspect financier qui m’a poussé à éditer, je m’en moque un peu).
La couverture me plaît beaucoup ( j’y vois la nébuleuse Edénia qui vient éclairer notre planète ! Faut me laisser ce rêve sorti de ton grenier.
La police : la taille est bonne. Le texte intérieur se lit très bien. La longueur des lignes de 9,4 cm correspond sans doute aux normes recherchées par les pros pour le confort visuel ?. Ce n’est pas pour rien que les journaux écrivent en de nombreuses colonnes .
Le quatrième de couverture :
En trois couleurs, c’est une bonne idée. MAIS, il y a largement la place pour adopter une police plus grande. Ne pas oublier que c’est d’abord cette page de couverture est la plus lue. C’est souvent elle qui attire d’abord le lecteur ou qui le fait abandonner.
Les deux premières phrases mériteraient être réécrites à l’intention de n’importe quel lecteur profane.
« Une singularité astrophysique » « des êtres pétris d’éthique » « recherches rationnelles », ça fait beaucoup pour débuter, même si ce sont les termes les mieux adaptés. A toi de voir. Je ne suis pas pétri de linguistique, moi !
Je sais que le mode de diffusion que tu as choisi est différent de celui des librairies ou cercles culturels des grandes surfaces qui proposent une manipulation directe à leurs clients.Mais comme je me suis juré de t’être utile, je vais te sortir des âneries au milieu, j’espère de quelques remarques utiles. On peut rêver, non ?
Enfin, le découpage des chapitres en parties est-il adapté, je ne sais pas. Il faudrait quand même que je lise avant d’énoncer des réserves non justifiées. Il faut que je lise d’abord.
Toutefois j’ai compté 20 parties dans le chapitre 1. Si chacune des parties signalées par trois points placés en triangle était sous-titrées très brièvement, le lecteur aurait des points de repères. C’est quelquefois difficile car il ne faut pas déflorer le contenu, mais utile quand même pour rompre « quelque chose » (rythme, monotonie, passer à un autre aspect etc…)
Par contre, j’ai remarqué l’utilisation fréquente de l’écriture en italique, comme je n’ai pas encore lu, je devrai patienter. En fin, je n’ignore pas le fait qu’un vrai éditeur imposera ses choix de pagination, de couverture etc…mes remarques actuelles disparaîtront d’elles-mêmes.
Je commence à lire…..enfin
Les 10 premières pages sont agréables à lire. La situation est bien exposée. D’un côté les terriens et de l’autre les Edéniens curieux, super informés, ultra-rapides et avec des intentions pacifiques.Des pages qui me font à nouveau lever les yeux, quitter le texte et revenir à mes vieux démons. (je ne suis pas le seul à penser des choses comme cela , sans le dire ouvertement) Et si de tels êtres venus d’ailleurs venaient un jour nous coloniser… ?.D’autre part, je fais partie de ceux qui ne croient pas dur comme fer que les Américains soient allés sur la lune. Pourquoi n’y sont-ils pas retournés ? Hein ?
Faudra quand même que je lise la page 11…. !
Commentaire 2 – Alturion, juillet 2018
Désolé et pourtant pas d’excuse plausible : Deux mois après, je me remets à la lecture d’Althérion. Entre-temps j’ai passé pas mal de temps à la correction de mon propre bouquin intitulé « Cinq ans après » d’autant plus que j’avais mal utilisé le signe « caractère non imprimable » si bien que j’avais des fins de lignes bizarroïdes (comme celle de ta page 34 l’aboutissement). Moi, c’était presque à toutes les pages. Ensuite, comme j’ai des difficultés à comprendre pour des raisons que je t’expliquerai plus loin, je me suis trouvé d’autres dérivatifs, comme la coupe du monde (j’en suis à mon 24è match.) Là , j’avoue que je l’attendais depuis plusieurs mois, je ne pouvais pas la rater quand même ! Je suis sûr que tu comprends cette folie !
Ce qui veut dire que j’ai délaissé ton bouquin avec mauvaise conscience car je m’aperçois que je suis redevenu un petit élève ignare qui reporte toujours au lendemain le devoir qu’il va quand même être obligé d’exécuter.
Et c’est triste de constater à 78 ans qu’on est d’une telle crasse intellectuelle qu’on n’arrive pas à tout saisir ce qu’exprime un copain par écrit alors qu’on a plaisir à converser avec lui dans la vie courante. Ce n’est pas le même niveau de langue.
Je vais donc tenter de communiquer ce que je ressens.
1/ J’en suis à la page 50. J’ai donc dû relire plusieurs fois le début du livre. Il est couvert de petits traits verticaux, de passages soulignés, de marges avant ou arrière tartinées de coups de crayons à papier, de petites flèches. Bref, tes écrits ne me laissent pas indifférents.
Je crois même que le sujet m’attire . Mais je me heurte à pas mal de difficultés dont voici quelques exemples.
1/ « Au contraire de ce postulat irréfléchi, l’ethnologie montre les ressources à diagnostiquer, à l’oeuvre dans un dynamisme traditionnel vivace au sein de peuples premiers ». page 16
2/ Ce passage page 17 « Alors que sa recherche abondait…. ….en charge de développement local » . Pour toi, c’est sans doute parfaitement clair ; pour moi, profane, je me torture la cervelle !
3/ Un dernier exemple tiré de la page 33. « L’irruption d’Edénia renouvelle radicalement….. …un grand nombre de partenaires « « Sans quoi, leur marginalité les condamne à stagner dans l’entre-soi d’un laboratoire confidentiel, inadapté à leur visée planétaire. » 10 lignes qu’il faut relire attentivement pour saisir l’essentiel.
N’y a t-il pas une formulation plus simple ? Vu le contexte, c’est sans doute clair pour tes futurs lecteurs diplômés en tous genres, pour les simples bacheliers de 1958 qui ont plutôt lu Le Maine Libre et l’Equipe ensuite, la marche est haute !
Je pense donc que tu as raison de publier tes livres selon une voie personnelle.
4 / Autre difficulté : ( que tu dois pouvoir clarifier à l’avenir) le nombre de noms, de surnoms pour un même personnage. Il m’a fallu du temps pour comprendre que ça désignait un dénommé Jean-Claude habitant à la Chênaie sous Doué. J’ai reconnu Fleur avec qui j’ai eu plaisir à travailler et je suppose que Keraven c’est peut-être Hascoet vivant tout près de Mamers (Maisnois). Est-ce Grandcamp désigné sous Longbaie ? Peu importe, je crois m’y retrouver. Par contre, il est difficile d’identifier du premier coup les vrais personnages et les virtuels .
Je cite dans le désordre : Robert Vallermont, Régis Fontveille, Meredith Farnshaw, Hubert Dupuy etc..
Je te vois d’ici, te renverser sur ta chaise et rire un grand coup en regardant le plafond : « ce Roger quand même, je me demande s’il a seulement eu son certif. ?
Mais maintenant, à la page suivante je vais te demander conseil
Commentaire 3 – Alturion, août 2018
Le sujet du livre
(Je te laisse une marge afin que tu puisses m’écrire si je suis sur la bonne voie ou bien si je suis à côté de la plaque. Dans ce dernier cas, il est inutile que je continue à triturer ma vieille cervelle.)
L’idée principale que tu défends avec ferveur et depuis longtemps est résumée page 22. Autrement dit: ton « Archipel » d’autrefois n’aurait -il pas enfanté Althérion ?
« La pyramide de Chemins illustre la fracture actuelle qui bloque notre monde. D’un côté, 1810 prédateurs se goinfrent en creusant le fossé entre aisances et misères. De l’autre, face à eux, des millions d’inventeurs de solutions se démènent, mais coupés les uns des autres et exclus des soutiens médiatiques »
Les pages 24 (peuples survivants..), p 25 (mainmise des prédateurs sur la com médiatique…), p 26 (inventions solidaires) vont dans ce sens, je pense.
Le rôle d’Edenia
Je n’ai aucune connaissance scientifique s’agissant des astres (en sus des autres lacunes), et sans être comme les Gaulois qui avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête, j’imagine, pourquoi pas que d’autres peuples existent dans l’univers. (oui, je sais, je ne suis pas le seul). Aussi ta création d ‘Edénia me fait rêver avec ses moyens surdimensionnés pour nous étudier, partout sur le globe. Ils vont être pacifiques. Et ils sans doute vont venir t’aider à dispenser des infos partout dans le monde, jouant le rôle de communication que refuse de diffuser les prédateurs actuels. Ainsi, tu pourrais collecter un tas d’informations à transmettre à tous les opprimés sur notre globe. ( Tu as le droit de rire si tu penses que j’extrapole)
Nouveau chapitre
Le flash-back marqué de 3 petites étoiles à partir de la page 28 aurait mérité un début de chapitre. S’en suit toute une kyrielle de personnages utiles (et sympathiques pour ceux que je connais), mais ça ralentit considérablement la lecture et ne me fait pas avancer beaucoup. ( j’imagine que ce sont des clins d’oeil nécessaires à ceux qui ont collaboré à tes entreprises passées). Mais je pense que c’est nécessaire pour la constitution de l’immense toile d’araignée « Chemins ». C’est une partie un peu rébarbative et je conçois que je ne suis pas dans un roman, moi qui m’étais attaché à Mohandas ; C’est la première fois que j’allais à Zahirabad et à Pastapur.
J’ai relevé aussi , et j’approuve
page 32 ( en parlant de Mulheim qui s’exposait à se voir contesté par des familles et des lycéens trop déroutés par ses ateliers ; d’autant que la masse de ses collègues soumis aux normes de la dissertation officielle, pénalisaient les copies de ses candidats.
Ça existe partout ce réflexe que j’apparente au réflexe de conservation et non de concertation !
Voilà, j’en suis à la page 50, le ton est donné. Irai-je jusqu’au bout ?
Commentaire 3 – août 2018 : coup d’oeil sur Cheminements-solidaires
Je tiens d’abord à te dire toute mon admiration (sans flagornerie) pour l’oeuvre entreprise qui va bien au-delà de ce que je pensais..
Tu t’es lancé, voilà des années dans ce projet qui devrait se perpétuer dans les générations à venir « une sorte de saga ininterrompue comme l’infini de l’univers, ainsi que le souligne ton correspondant Bertrand Coudreau.
Et ce serait formidable si toutes ces petites graines réussissaient à former un conglomérat partant des Hindous, passant par les pygmées, les Ethiopiens et tant d’autres par ce monde.
Je n’avais en principe que dix minutes disponibles hier soir quand j’ai cliqué sur ton site et j’y suis resté plus d’une heure.
J’ai eu beaucoup de plaisir à suivre vos questions-réponses et je m’imaginais assis avec vous, tous les trois au bord de l’eau, dans une forêt sur des troncs d’arbres couchés, en triangle ou sur une plage, le derrière enfoncé dans le sable.. Je vous écoutais, muet ; car j’aurais été bien incapable d’intervenir tant je me sens nullissime.
Je dois dire que j’ai dû relire vos propos et certains m’ont marqué. Je me permets d’ajouter mon petit commentaire. Il est dit que :
Commentaire 7
« Les politiques abandonnent le pouvoir à l’économie ».
N’est-ce pas légèrement différent ? L’Economie a une telle puissance que les politiques ne sont pas capables d’inverser le cours de l’Histoire. Alors, pour se maintenir au pouvoir, ils abdiquent, mais ils gardent leur précieuse place vis à vis de leurs adversaires ou des petits copains. L’intérêt général ? Bof…
Commentaire 8.
Eh bien, nous sommes au moins deux à penser la même chose sur la disposition en chapitres…. mais ce n’est pas là, le fond du problème, j’en suis conscient.
Commentaire 5.
J’ai ressenti la même gêne mais sans pouvoir l’exprimer.
Commentaire 6
Traiter l’actualité avec les moyens de vérifications qui s’imposent. Vos arguments contradictoires sur la liberté de la Presse m’interpellent. (Je pense aux fake-news qui se développent et les moyens pour les combattre) Il va y avoir une telle lutte que nous les petits du bas de l’échelle, nous allons être noyés sous une masse d’infos que nous serons incapables de trier le vrai du faux..
Et moi, pauvre type englué dans mes années 1950, j’ai l’air de quoi. ?Je vais même te faire rire. Je suis incapable de retrouver aujourd’hui ce débat que j’ai lu hier soir. J’avais griffonné quelques notes rapidement qui viennent de me servir. Comment le retrouver ? Comment m’y retrouver.
Pourtant, c’est terriblement organisé et copieux.
J’avais survolé aussi une partie plus philosophique et m’étais attardé sur le Temps et l’Espace. Et j’ai retrouvé ce dont on nous a longuement parlé au niveau du Bac. Et suis bien d’accord avec le temps incompressible par rapport à l’espace grand ouvert.
Ne voilà t-il pas que je vais m’opposer à cette théorie !
Au foot, en coupe du monde (le haut niveau quand même, pas l’AS du Chedouet) l’espace est limité. Et le même sur tous les grands stades, zone des 16 yards cinquante et de la zone de but, hein ?
Mais le temps n’est pas incompressible ; il peut, mais pas toujours avoir des prolongations et une association d’arbitres qu’on ne voit pas décide de la durée des arrêts de jeu, que l’arbitre central, grand maître du temps, décide à son tour de prolonger encore de quelques secondes malgré les vociférations d’une partie des spectateurs. Non, Mais ! C’est qui le maître du temps ici ?
C’était pour rire, pas pour t’empêcher de dormir.
Nous allons partir en vacances, puisqu’il n’y a plus rien d’intéressant à la télé, et je vais emporter ton livre. Si j’avais 30 ans de moins, je ferai l’effort de m’instruire un peu plus et de m’investir. Mais !!! oui, mais….. Si j’arrive encore à comprendre des choses nouvelles, je n’imprime plus durablement dans ma petite tête.
Et ça ne va pas s’arranger dans les années à venir.
Je ne vous oublie pas.
Amicalement. Roger